UNSA Education Loiret

L'éducation, notre terrain d'action

04 février 2010

Appel National pour l'École Publique

L’École publique, laïque et gratuite crée le lien social indispensable pour faire face aux défis d’un monde en crise. C’est elle, et elle seule, qui permet de garantir la cohésion sociale. Elle est pourtant aujourd’hui menacée par des choix politiques qui favorisent le privé et encouragent le consumérisme éducatif.

Redonnons la Priorité à l’École laïque !

Signez l'Appel national pour l'école publique -> http://www.appelpourlecolepublique.fr/

05 mars 2008

Appel laïque

Les organisations et personnalités signataires rappellent solennellement que, selon l’article 1er de la Constitution, la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Ces quatre termes indissociables définissent des principes qui s’imposent à tous, au premier rang desquels le Président de la République. Or, les déclarations récentes de Monsieur Sarkozy, mêlant ses convictions personnelles et sa fonction présidentielle, portent atteinte à la laïcité de la République.

La mise en cause de ce principe constitutionnel indispensable à la paix civile est inacceptable. Depuis 1905, grâce à la loi de Séparation des Eglises et de l’Etat, la République assure à chaque citoyen la liberté de conscience, garantit sa liberté de croire ou de ne pas croire et de pratiquer le culte de son choix, de n’en pratiquer aucun ou de pouvoir en changer. Elle permet ainsi de vivre ensemble, dans le respect de chacun, quels que soient ses origines, ses choix philosophiques ou ses convictions religieuses.

Dans notre République et notre société multiculturelle, la diversité doit être richesse et non source de conflit. Pour cela, la laïcité, assurant l’égalité en droit des citoyens dans le respect des lois de la République, permet à la fois l’expression du pluralisme des convictions et la recherche de valeurs communes pour construire une communauté de destin.

Dans un monde aujourd’hui global et de plus en plus complexe, où se multiplient les voies d’accès à l’information et aux connaissances, et où explose la médiatisation des événements et de la pluralité des représentations du monde, seule la laïcité permet l’émancipation de tous en favorisant le libre accès au savoir et à la culture et le discernement de chacun pour un libre choix de vie, par une démarche rationnelle et critique faisant toute leur place au doute, à l’imagination et à la créativité.

C’est pourquoi, les organisations et personnalités signataires s’opposeront à toute tentative qui mettrait, de fait, en cause la laïcité par une modification du contenu de la loi de 1905. A l’heure où nos concitoyens éprouvent des difficultés et des inquiétudes croissantes, elles les appellent à promouvoir la laïcité comme une exigence partagée avec la ferme volonté de bâtir ensemble une société où la justice sociale assurera, quotidiennement, pour toutes et pour tous, la liberté, l’égalité et la fraternité.

08 novembre 2007

Grève dans la Fonction Publique le 20 novembre

Les organisations syndicales de la fonction publique du Loiret se sont réunies le 26 octobre à Orléans.

Les fédérations de la Fonction publique CGT, CFDT, FSU, UNSA, Solidaires, considèrent que les deux revendications prioritaires, le pouvoir d’achat et l’emploi public , ne sont toujours pas prises en compte par le gouvernement. Face aux exigences d’augmentation de la valeur du point d’indice pour un réel maintien du pouvoir d’achat pour tous, et de refonte globale de la grille indiciaire, le gouvernement a proposé des mesures dérisoires lors de la réunion de travail du 26 octobre.

Face aux exigences d’un service public de qualité et de proximité, répondant aux besoins de toute la population, basé sur des emplois publics statutaires, il est répondu par le premier ministre : « Moins de services, moins de personnels, moins d’Etat », confirmé par la suppression de plus de 22 000 postes dans le projet de budget 2008.

Devant le refus persistant du gouvernement de répondre aux exigences et face à ces reculs inacceptables pour les personnels et les usagers, nos organisations considèrent que l’heure est venue d’une riposte d’envergure pour obtenir satisfaction.

Dans la continuité de leurs démarches, les organisations appellent tous les agents des trois versants de la Fonction publique (Etat, territoriaux, hospitaliers) à faire grève, à se rassembler et à manifester le 20 novembre 2007 (jour du vote du budget à l’Assemblée Nationale) sur nos exigences en matière de salaires, d’emploi public, de défense du service public, de ses missions et du statut de la Fonction publique.

Manifestations :

  • à ORLEANS à 10H30 – Parvis de la Cathédrale
  • à MONTARGIS à 10H30 – Place du Pâtis
  • à GIEN à 10H30 – Place Jean Jaurès


10 juillet 2007

Déclaration commune au Conseil supérieur de l’Éducation du 9 juillet 2007

Les organisations FSU, SNEP, SNES, SNUIPP, SNUEP, UNSA Education, SE-UNSA, SNPDEN-UNSA, SIEN-UNSA, UNSEN-CGT, SGPEN-CGT, SUD Education, Ligue de l’Enseignement, FCPE, UNL, FEP-CFDT, SGEN-CFDT, CFDT tiennent à alerter solennellement le ministre de l'Éducation nationale sur les milliers de suppressions d’emplois annoncés par le gouvernement dans le cadre de la préparation du budget 2008 dans l’Éducation nationale.
Ces coupes budgétaires, d’une ampleur inégalée, constitueraient une bien singulière façon d’afficher la priorité à l’éducation mais aussi de lancer des négociations sur les métiers. L'obsession de réduction des coûts prendrait ainsi le pas sur l'estimation des besoins éducatifs et hypothèquerait sérieusement les discussions futures sur l’avenir du système éducatif et de ses personnels.

Ces mesures ne peuvent qu'avoir de lourdes conséquences sur l'encadrement des élèves, sur les conditions d'apprentissage dans les écoles et les établissements scolaires, les possibilités de choix d'orientation, l'accueil des jeunes en situation de handicap ou le fonctionnement des services.
Comment croire dans ces conditions à la volonté ministérielle en matière de soutien et d’aide aux enfants en difficulté, d’éducation prioritaire, de réussite de tous ?

Cela fait craindre que les annonces répétées concernant le soutien et l’accompagnement scolaire après la classe, le développement du sport, des activités artistiques et culturelles à l’École, si elles sont mises en place, le soient par affaiblissement des enseignements scolaires et remise en cause de responsabilités du service public d’État.

Les organisations FSU, SNEP, SNES, SNUIPP, SNUEP, UNSA ÉDUCATION, SE-UNSA, SNPDEN-UNSA, SIEN-UNSA, UNSEN-CGT, SGPEN-CGT, SUD ÉDUCATION, Ligue de l’Enseignement, FCPE, UNL, FEP-CFDT, SGEN-CFDT, CFDT n'accepteront pas une telle remise en cause de l'offre et de la qualité d'éducation.

20 avril 2007

Pour un grand 1er MAI Unitaire.

Les organisations syndicales UNSA, CGT, CFDT, FSU, l’UNEF, l’UNL appellent à manifester le 1er Mai dans le Loiret,

MANIFESTATIONS
  • à ORLEANS à 10 h 30 Place de la Loire Quai du Châtelet,
  • à MONTARGIS 10 h 30 Place du Pâtis (face à la S/Préfecture),
  • à GIEN 10 h 30 Place Jean JAURES,
  • à PITHIVIERS 10 h 30 Place des HALLES,

  • POUR le plein emploi, des augmentations significatives des salaires et des pensions,
  • POUR le droit à la santé, à une retraite décente,
  • POUR une fiscalité plus juste,
  • POUR des Services Publics de qualité répondant aux besoins de la population,
  • POUR une réelle démocratie sociale,POUR imposer une école porteuse d’une ambition éducative pour l’ensemble de la jeunesse,
  • POUR la Paix et renforcer la dimension sociale de l’Europe ainsi que dans le monde,
  • CONTRE la xénophobie, le racisme, l’exclusion et la précarité.

Les organisations syndicales UNSA, CGT, CFDT, FSU, l’UNEF, l’UNL appellent les salariés, les retraités, la population à manifester le 1er Mai 2007.

11 avril 2007

SAUVEZ L’INSEP

Pétition réalisée par l’intersyndicale locale (UNSA Education, CGT, FO, FSU, SGEN-CFDT) des personnels INSEP

Sportifs, Entraineurs, Formateurs, Cadres sportifs, Elus, Personnels,
SAUVEZ L’INSEP

A l’INSEP (Institut National du Sport et de l’Education Physique), établissement prestigieux du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative, en dehors de toutes les consultations légales, les missions jusqu’ici remplies par des personnels TOS ( accueil, entretien, restauration, hébergement, communication, …) sont transférées à des entreprises privées comme Vinci, Accor ou Casino dont l’objectif est de faire des recettes financières comme elles l’annoncent sur leur site internet.
Ce projet est le fruit d’un nouveau dogme, le Partenariat Public Privé, qui réduit le rôle et la responsabilité de l’Etat et augmente les parts de marché des grands groupes privés. De nombreux experts ont soulignés les risques de ces PPP (coût plus élevé pour l’Etat, baisse de la qualité…), les résultats d’expériences de ce type menées en Grande-Bretagne sont très inquiétants. Les initiatives de privatisation de services dans des établissements du MJSVA déjà menées confirment l’augmentation des coûts et la baisse de la qualité.
Aucune information n’est donnée aux usagers habituels pour garantir les prix, ainsi que le déclare un président de Fédération, ni les priorités d’occupation des installations (entreprises privées ou sportifs de haut niveau).
Ainsi un ensemble comprenant des salles de restauration, de congrès… sera mis à disposition des partenaires, des chambres seront réservées à l’usage du privé, l’amphi C, par exemple, serait mis à la disposition des concessionnaires pendant 200 jours par an contre 165 à l’INSEP, la nouvelle salle de congrès 250 jours contre 115. La concession est d’une durée, jamais vue, de trente ans.
Les personnels dénoncent l’absence de dialogue social autour de cette privatisation accélérée. Ils dénoncent le mutisme et l’indifférence du ministère mais aussi le cynisme des groupes industriels qui proposent que les personnels TOS soient privatisés sur place en dessous de leur salaire actuel. Les personnels administratifs et pédagogiques, quant à eux, ne reçoivent aucune information sur leur avenir.

Les soussignés demandent :
- l’arrêt du processus PPP,
- le maintien de tous les personnels et de leur mission à l’INSEP,
- la rénovation de l’INSEP dans le cadre d’une Maîtrise d’Ouvrage Publique.
Ils réclament que :
- l’INSEP (850 sportifs de haut niveau, 22 des 33 médailles françaises aux derniers J.O.) reste un service public d’Etat au service du sport français,
- le sport de haut niveau et son environnement reste de la compétence de l’Etat et que celui-ci garantisse pour tous les sports l’égalité d’accès à la haute performance.

Télécharger la petition à faire signer

CA de l’IUFM d’Orléans-Tours

Le Recteur fait le point sur l’intégration dans l’Université.
L’UNSA-éducation rappelle sa position et ses exigences


Un point sur l’intégration de l’IUFM dans l’Université ne figurant pas à l’ordre du jour, l’UNSA-éducation avait donc demandé son inscription et c’est dès le début de la séance que le Recteur a fait le point.

Elle a rappelé qu’elle a participé ou participera aux conseils d’administration des deux universités d’Orléans et de Tours, que ces deux universités sont candidates pour intégrer l’IUFM mais qu’elle espère que cela débouchera sur un consensus qui lui paraît tout à fait nécessaire. Elle a indiqué que, de toute façon c’était bien une université qui devait intégrer l’IUFM et qu’une intégration par le PUCVL (Pôle Universitaire Centre Val de Loire) n’était pas possible.

Pour le Recteur de l’académie, la concurrence et l’affrontement seraient négatifs et stériles, à la fois pour les universités et pour la qualité de la formation des maîtres, cette formation ne pouvant, de toute façon, être assumée par une seule des deux universités ; elles sont donc condamnées à s’entendre.

Le recteur a rappelé l’importance de cette intégration qui impliquera une représentation de l’IUFM dans le Conseil de l’Université, un transfert d’emplois et un transfert de patrimoine.

Elle préconise que chacun voit d’abord ce qu’il peut apporter à la formation des maîtres et quelles peuvent être les complémentarités. Elle dit sa désapprobation devant la démarche de pétition, rendue publique dans la presse du Loiret, conduite actuellement par des enseignants chercheurs de l’université d’Orléans. Ce type de démarche ne fait rien avancer. Elle précise qu’elle a bien compris que chaque université pensait que l’intégration de l’IUFM jouerait un rôle de « pompe aspirante » pour qui l’obtiendrait.

L’UNSA-Education a indiqué que, quelle qu’ait été la position des uns et des autres par rapport à cette décision d’intégration (1), il fallait maintenant effectivement faire en sorte que la formation des maîtres soit préservée, que les personnels soient complètement rassurés quant à leur avenir et que les structures existantes, dont les sites départementaux, soient préservées.

Le Recteur a indiqué, comme l’avait d’ailleurs fait la veille le Directeur de l’IUFM, lors de l’audience UNSA-éducation, que les sites ne devraient pas être remis en question. Cette affirmation, pour rassurante qu’elle soit, ne doit pas cependant nous conduire à relâcher notre vigilance, d’où la nécessité d’inscrire l’existence des sites départementaux dans les nouveaux statuts. Sur ce point comme sur celui de l’avenir des personnels, l’UNSA-éducation et ses syndicats ne feront preuve ni d’angélisme ni d’alarmisme outrancier mais resteront fermes dans la défense des sites départementaux et de l'intérêt de l'ensemble des personnels.

L’UNSA-éducation a indiqué que la solution, quelle que soit l’université intégrante, résiderait de toute façon dans un travail inter-universitaire comme l’avait indiqué le Recteur.

Rappelant qu’une intégration de l’IUFM au PUCVL n’était pas possible, le Recteur a indiqué qu’un rattachement de la formation des maîtres à ce pôle était cependant envisageable, cette formation devenant un axe fort du volet inter-universitaire.

La délégation d’UNSA-éducation, qui avait été reçue par le Directeur de l’IUFM le 3 avril, sera reçue par le Recteur le 10 avril.

Michel Couty
Représentant de l’UNSA-éducation au Conseil d’Administration de l’IUFM d’Orléans-Tours

(1) Lors de la présentation de la loi Fillon au Conseil Supérieur de l’Education Nationale, nous avions proposé un amendement demandant que la phrase « Les IUFM sont intégrés aux universités » soit enlevée du texte. Nous n’avions pas été suivis par les autres organisations syndicales, y compris par celles qui s’agitent beaucoup aujourd’hui sur les risques engendrés par cette intégration…

08 avril 2007

Réseau Education Sans Frontière

UNSA Education est membre du Réseau Education Sans Frontière (RESF) et s'associe donc aux actions du réseau.

Blog de RESF45 : http://resf45.hautetfort.com/