CA de l’IUFM d’Orléans-Tours
Le Recteur fait le point sur l’intégration dans l’Université.
L’UNSA-éducation rappelle sa position et ses exigences
Un point sur l’intégration de l’IUFM dans l’Université ne figurant pas à l’ordre du jour, l’UNSA-éducation avait donc demandé son inscription et c’est dès le début de la séance que le Recteur a fait le point.
Elle a rappelé qu’elle a participé ou participera aux conseils d’administration des deux universités d’Orléans et de Tours, que ces deux universités sont candidates pour intégrer l’IUFM mais qu’elle espère que cela débouchera sur un consensus qui lui paraît tout à fait nécessaire. Elle a indiqué que, de toute façon c’était bien une université qui devait intégrer l’IUFM et qu’une intégration par le PUCVL (Pôle Universitaire Centre Val de Loire) n’était pas possible.
Pour le Recteur de l’académie, la concurrence et l’affrontement seraient négatifs et stériles, à la fois pour les universités et pour la qualité de la formation des maîtres, cette formation ne pouvant, de toute façon, être assumée par une seule des deux universités ; elles sont donc condamnées à s’entendre.
Le recteur a rappelé l’importance de cette intégration qui impliquera une représentation de l’IUFM dans le Conseil de l’Université, un transfert d’emplois et un transfert de patrimoine.
Elle préconise que chacun voit d’abord ce qu’il peut apporter à la formation des maîtres et quelles peuvent être les complémentarités. Elle dit sa désapprobation devant la démarche de pétition, rendue publique dans la presse du Loiret, conduite actuellement par des enseignants chercheurs de l’université d’Orléans. Ce type de démarche ne fait rien avancer. Elle précise qu’elle a bien compris que chaque université pensait que l’intégration de l’IUFM jouerait un rôle de « pompe aspirante » pour qui l’obtiendrait.
L’UNSA-Education a indiqué que, quelle qu’ait été la position des uns et des autres par rapport à cette décision d’intégration (1), il fallait maintenant effectivement faire en sorte que la formation des maîtres soit préservée, que les personnels soient complètement rassurés quant à leur avenir et que les structures existantes, dont les sites départementaux, soient préservées.
Le Recteur a indiqué, comme l’avait d’ailleurs fait la veille le Directeur de l’IUFM, lors de l’audience UNSA-éducation, que les sites ne devraient pas être remis en question. Cette affirmation, pour rassurante qu’elle soit, ne doit pas cependant nous conduire à relâcher notre vigilance, d’où la nécessité d’inscrire l’existence des sites départementaux dans les nouveaux statuts. Sur ce point comme sur celui de l’avenir des personnels, l’UNSA-éducation et ses syndicats ne feront preuve ni d’angélisme ni d’alarmisme outrancier mais resteront fermes dans la défense des sites départementaux et de l'intérêt de l'ensemble des personnels.
L’UNSA-éducation a indiqué que la solution, quelle que soit l’université intégrante, résiderait de toute façon dans un travail inter-universitaire comme l’avait indiqué le Recteur.
Rappelant qu’une intégration de l’IUFM au PUCVL n’était pas possible, le Recteur a indiqué qu’un rattachement de la formation des maîtres à ce pôle était cependant envisageable, cette formation devenant un axe fort du volet inter-universitaire.
La délégation d’UNSA-éducation, qui avait été reçue par le Directeur de l’IUFM le 3 avril, sera reçue par le Recteur le 10 avril.
Michel Couty
Représentant de l’UNSA-éducation au Conseil d’Administration de l’IUFM d’Orléans-Tours
(1) Lors de la présentation de la loi Fillon au Conseil Supérieur de l’Education Nationale, nous avions proposé un amendement demandant que la phrase « Les IUFM sont intégrés aux universités » soit enlevée du texte. Nous n’avions pas été suivis par les autres organisations syndicales, y compris par celles qui s’agitent beaucoup aujourd’hui sur les risques engendrés par cette intégration…
Le Recteur fait le point sur l’intégration dans l’Université.
L’UNSA-éducation rappelle sa position et ses exigences
L’UNSA-éducation rappelle sa position et ses exigences
Un point sur l’intégration de l’IUFM dans l’Université ne figurant pas à l’ordre du jour, l’UNSA-éducation avait donc demandé son inscription et c’est dès le début de la séance que le Recteur a fait le point.
Elle a rappelé qu’elle a participé ou participera aux conseils d’administration des deux universités d’Orléans et de Tours, que ces deux universités sont candidates pour intégrer l’IUFM mais qu’elle espère que cela débouchera sur un consensus qui lui paraît tout à fait nécessaire. Elle a indiqué que, de toute façon c’était bien une université qui devait intégrer l’IUFM et qu’une intégration par le PUCVL (Pôle Universitaire Centre Val de Loire) n’était pas possible.
Pour le Recteur de l’académie, la concurrence et l’affrontement seraient négatifs et stériles, à la fois pour les universités et pour la qualité de la formation des maîtres, cette formation ne pouvant, de toute façon, être assumée par une seule des deux universités ; elles sont donc condamnées à s’entendre.
Le recteur a rappelé l’importance de cette intégration qui impliquera une représentation de l’IUFM dans le Conseil de l’Université, un transfert d’emplois et un transfert de patrimoine.
Elle préconise que chacun voit d’abord ce qu’il peut apporter à la formation des maîtres et quelles peuvent être les complémentarités. Elle dit sa désapprobation devant la démarche de pétition, rendue publique dans la presse du Loiret, conduite actuellement par des enseignants chercheurs de l’université d’Orléans. Ce type de démarche ne fait rien avancer. Elle précise qu’elle a bien compris que chaque université pensait que l’intégration de l’IUFM jouerait un rôle de « pompe aspirante » pour qui l’obtiendrait.
L’UNSA-Education a indiqué que, quelle qu’ait été la position des uns et des autres par rapport à cette décision d’intégration (1), il fallait maintenant effectivement faire en sorte que la formation des maîtres soit préservée, que les personnels soient complètement rassurés quant à leur avenir et que les structures existantes, dont les sites départementaux, soient préservées.
Le Recteur a indiqué, comme l’avait d’ailleurs fait la veille le Directeur de l’IUFM, lors de l’audience UNSA-éducation, que les sites ne devraient pas être remis en question. Cette affirmation, pour rassurante qu’elle soit, ne doit pas cependant nous conduire à relâcher notre vigilance, d’où la nécessité d’inscrire l’existence des sites départementaux dans les nouveaux statuts. Sur ce point comme sur celui de l’avenir des personnels, l’UNSA-éducation et ses syndicats ne feront preuve ni d’angélisme ni d’alarmisme outrancier mais resteront fermes dans la défense des sites départementaux et de l'intérêt de l'ensemble des personnels.
L’UNSA-éducation a indiqué que la solution, quelle que soit l’université intégrante, résiderait de toute façon dans un travail inter-universitaire comme l’avait indiqué le Recteur.
Rappelant qu’une intégration de l’IUFM au PUCVL n’était pas possible, le Recteur a indiqué qu’un rattachement de la formation des maîtres à ce pôle était cependant envisageable, cette formation devenant un axe fort du volet inter-universitaire.
La délégation d’UNSA-éducation, qui avait été reçue par le Directeur de l’IUFM le 3 avril, sera reçue par le Recteur le 10 avril.
Michel Couty
Représentant de l’UNSA-éducation au Conseil d’Administration de l’IUFM d’Orléans-Tours
(1) Lors de la présentation de la loi Fillon au Conseil Supérieur de l’Education Nationale, nous avions proposé un amendement demandant que la phrase « Les IUFM sont intégrés aux universités » soit enlevée du texte. Nous n’avions pas été suivis par les autres organisations syndicales, y compris par celles qui s’agitent beaucoup aujourd’hui sur les risques engendrés par cette intégration…
1 Commentaires:
You write very well.
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